Lumière
Le film sera tourné en lumière naturelle, en extérieur. De ce fait, ce projet nécessite des repérages lumière très pointilleux pour être toujours dans les bons axes lumière et se servir au maximum de la lumière du soleil.
Pour les plans larges, confie Sébastien Pins, nous ne tournerons qu’en matinée et en soirée pour bénéficier des heures lumineuses les plus belles. Je recherche une lumière qui traduit l’humeur et les rencontres du jeune garçon, une lumière évolutive : chaude pour ses moments de joie, plus froide pour ses moments de peur.
Il est vrai qu’il y aura un gros travail à l’étalonnage mais je veux que toutes les intentions de la direction photos soient déjà en place au tournage pour n’avoir plus qu’à les ajuster à l’étalonnage.
Cadre
Il faut rechercher pour ce court-métrage des cadres contemplatifs, picturaux, éthérés…
Ces cadres devront toujours être en mouvement. Celui-ci est très important dans ce film qui est un film cyclique, rythmé par les saisons et par le temps qui avance et qui ne laisse jamais les choses pareilles à ce qu’elles étaient autrefois.
Je cherche, nous dit Sébastien Pins, à montrer une forêt vierge, infiniment grande et un enfant minuscule par rapport à cette nature.
Je tiens également à jouer avec très peu de profondeur de champ dans certains plans pour renforcer l’émotion ou l’état d’esprit du jeune garçon.
Ils nous soutiennent
